Bédarieux 2011
Comme la terre est mémoire, la peinture de Claude Abad l’est… Du chaos primitif né des bouillonnements d’un sol nourri de musique, de dissonances, d’harmonies secrètes, de silence et d’orages magnétiques, de chutes de matières diverses érodées par un lent travail d’usure, de recouvrement, de découvrement laissant apparaître ici ou là les traces de gestes empruntés au vent, à la pluie, dans des surgissements de plis d’égratignures, un monde se constitue…
Ici nous ne verrons que le 7° jour de ce monde
Il y a chez Claude Abad une poésie de l’espace, de la peau, du cosmos, de quelque chose qui ne dit pas son nom, peut-être sans nom, mais jamais sans « Sens », quelque chose qui vient de lui, le traverse et se dépose là « tel quel ».
Claude Henri BARTOLI
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